Rencontres autour du film Aimer, Finir de la cinéaste Lucie Lambert

Rencontres autour du film
Aimer, Finir de la cinéaste Lucie Lambert

Un film qui explore de l’intérieur la blessure vécue
par le peuple innu.

Au Cinéma Parallèle dès le 14 mai 2010 !

Les projections sont suivies de rencontres avec des artistes autochtones et québécois et de foyers d’écriture publique au Lounge du Café Méliès. Le vin de l’amitié est offert. En présence de la réalisatrice chaque soir.

Pour le lancement en salle des films Aimer, Finir et Précis du quotidien, de la cinéaste Lucie Lambert, Les films du tricycle ont le plaisir de s’allier à de fidèles compagnons de route : leCollectif d’auteurs de Lanaudière (lesdonneurs.ca), Mémoire d’encrier et Terres en vues
afin d’offrir au public des rencontres et des activités diverses qui auront lieu après la projection au Lounge du Café Méliès*. L’organisation de ces activités est née d’un désir de favoriser les dialogues où s’expriment librement une multitude de voix : poètes, cinéastes, romanciers, essayistes et spectateurs, tous de divers horizons. Des échanges, donc, basés avant tout sur la découverte de l’autre et le plaisir de la rencontre.

*Le lounge du Café Méliès est attenant au Cinéma Parallèle, 3536, boulevard Saint-Laurent.

Aimer, Finir
« Oui, nous aussi on en est venu à conjuguer les verbes Aimer et Finir et à compter, sans pour autant être devenus des petits Blancs». Ces mots, écrits et lus par Anne-Marie, enseignante innue à la retraite et conteuse, donnent au film sa cadence et en inspirent le titre. Amour et perte, c’est ce dont nous parle le film. (Réalisation : Lucie Lambert, 52 minutes, 2009).

Précis du quotidien
« Quand je vous tiens par la main, je m’arrange pour sentir le battement de votre cœur du bout de mes doigts. Pendant que vous fixez les yeux sur vos pieds, je regarde le ciel ».Précis du quotidien est un regard tendre sur la mémoire, le temps qui passe, l’imaginaire et la poésie qui font de chaque jour une expérience unique. (Réalisation : Lucie Lambert, 25 minutes,
2008).

Voici l’horaire des rencontres prévues entre le public, la cinéaste et ses alliés :
Le vendredi 14 mai, après la projection, le public est invité à une discussion au Lounge du
Café Méliès animée par André Dudemaine de Terres en vues, et Anne-Marie St-Onge André, personnage principal du film Aimer, Finir.

Le samedi 15 mai, la projection est suivie d’une soirée spéciale dédiée aux éditions Mémoire d’encrier toujours au Lounge du Café Méliès. Des auteurs du livre collectif Aimititau! Parlons-nous! (recueil de correspondances littéraires entre écrivains des Premières Nations et écrivains québécois) échangeront avec le public. Parmi ceux-ci : Laure Morali, réalisatrice, écrivaine et coordonnatrice du recueil, Jean Pierre Girard, écrivain, co-auteur de la narration du film Aimer, Finir, animateur des Donneurs, Joséphine Bacon, cinéaste et poète originaire de Betsiamites, Violaine Forest, poète, Anne-Marie St-Onge André, conteuse innue. Au cours de la soirée, des extraits d’œuvres marquantes seront lues, notamment, Traversée de l’Amérique dans les yeux d’un papillon (roman de Laure Morali), et de Bâtons à message –Tshissinuashitakana (recueil de poèmes de Joséphine Bacon).
À l’occasion de ces deux soirées, Les films du tricycle offre un verre de vin au public participant.

Foyers d’écriture publique le samedi 15 mai, le mercredi 19 mai et le jeudi 20 mai, toujours après la projection des films : présence de l’écrivain belge Jack Kéguenne. Le samedi 15 mai, deux écrivains seront disponibles pour donner le coup d’envoi d’une série de trois foyers d’écriture publique, organisés par le Collectif d’auteurs de Lanaudière (Les Donneurs). Des écrivains seront à la disposition du public pour écrire un texte, une chanson,
un poème, une lettre pour qui le désire. Ces foyers se tiendront au café Méliès après la projection des films. L’écrivain belge Jack Kéguenne, actuellement en résidence d’écriture à Montréal sera présent les trois soirs. Il sera accompagné de Jean Pierre Girard le premier soir, de Manon Moreau le mercredi, ainsi que de Josée Bilodeau (romancière et nouvelliste), le jeudi.