Skip to Content (Press Enter)

Page d'accueil

Le terme « Kingulliit » renvoie à la génération d'Inuits nés dans les trente premières années du 20e siècle. Ils étaient appelés la « prochaine » génération, car ils étaient les premiers depuis des siècles à devoir affronter un monde fondamentalement différent du monde immuable et connu de mémoire d’homme dans lequel avaient vécu d'innombrables générations. Kingulliit : passer de l'Antiquité à l'époque moderne - de l'âge de pierre à l'ère numérique - en une seule vie. Il y eut d’abord le christianisme et le commerce, vinrent ensuite le gouvernement, la police, les colonies, l'argent, la scolarisation, la radiodiffusion, les ordinateurs, et finalement, Internet 2.0.

Tuktujaq

Ce film a pour but d’illustrer comment le caribou occupait une place primordiale dans la vie traditionnelle des Inuits du nord du Nunavik et de tout le Nunavik avant la quasi-disparition de l’espèce, survenue au moment de la Deuxième Guerre mondiale, peut-être même un peu avant. Les caribous ayant pratiquement disparu, les Inuits y avaient très difficilement accès. Il fallait aller très loin vers les arbres, là où vivaient une sorte de caribou plus grand, le caribou de forêt, et quelques-uns de ces caribous qui migraient de l’intérieur du Nunavik vers la frontière des arbres.

Mitigaq

À la suite de conflits entre les Blancs, les Autochtones et les Inuits, des familles d’Inuits ont fui les terres pour aller se réfugier sur des archipels, dont les îles Belcher. Sur ces îles, on ne retrouvait pas de caribou, mais plutôt toute une faune d’oiseaux. Donc, ces Inuits ont développé une technologie de fabrication de vêtements avec des peaux d’oiseaux, dont ils s’habillaient exclusivement. C’était la particularité de ces insulaires, qui les distinguait des habitants des terres, eux vêtus d’habits en peau de caribou. Le film illustre cet art de fabriquer des vêtements en peau d’oiseaux.

Iqallijuq

Rose Iqallijuq raconte ses souvenirs intra-utérins et même bien avant, lorsqu’elle était son grand-père maternel éponyme, Savviurtalik, dans sa tombe faite de blocs de neige et voulant se réincarner dans la famille de sa fille. Elle/il raconte alors qu'il n'était plus qu'une âme sous son apparence de vieillard, qu’il sortit de sa tombe et se dirigea vers l'iglou où vivait sa fille Nuvvijaq avec sa famille. Dans ce film, Iqallijuq relate tout ce dont elle se souvient de sa naissance, de son enfance en tant que travestie jusqu’au moment où elle endossa ses vêtements de femme pour la première fois.

Quaqtaq

Filmé en 1956, ce document nous présente la vie des Inuits dans le camp d’hiver de Quaqtaq, constitué de grands iglous de neige familiaux. Traditionnelle, la vie y est rythmée par la chasse, les rencontres entre femmes, la vie sociale, la construction des iglous, les enfants qui jouent... Ce document nous montre par ailleurs l’une des seules scènes filmées depuis l’intérieur d’un iglou, où l’on peut véritablement voir l’aménagement de ces habitations, leurs fenêtres de glace, la grande lampe à huile en stéatite, etc.

Kangiqsujuaq

Ce film de quarante minutes a été fait à partir de quatre documents filmés par Bernard Saladin d’Anglure en 1961 et en 1965-66. Divisé en plusieurs thèmes, il nous permet de découvrir les modes de transport traditionnels comme le traîneau à chiens, le portage canin et le kayak; la chasse au béluga; la couverture à neuf d’un kayak avec des peaux de phoques barbus grâce à la participation de la communauté; la préparation de la peau d’un huard pour en faire une trousse de couture; l’importance des chiens dans la vie des communautés; les jeux des enfants; la pêche aux moules lors des grandes marées; la cueillette des baies; mais aussi l’emprise gouvernementale croissante illustrée par le passage saisonnier de brise-glaces, etc., au début de la sédentarisation.

Qarmaq

La vidéo présente la construction de la base d'un Qarmaq, une maison semi-souterraine d'hiver faite de murs en mottes de tourbe découpées à la scie égoïne après les premiers gels. Ainsi, le dessus du bloc est bien gelé, tandis que le dessous lui, est encore humide et collera au sol ou au bloc sur lequel on le posera.

Tupiliarniq

Ce film illustre la construction d’une tente en peau de phoque et comment était apprêtée la peau pour une telle construction.